Apprendre l’anglais à un enfant Dyslexique

Comment Enseigner l’Anglais à des Personnes Atteintes de Dyslexie ?

De Samuel, publié le 27/06/2016 Blog superprof.fr

Mais en réalité, même les personnes souffrant de ce handicap peuvent tout à fait apprendre à lire, écrire et parler l’anglais.

La dyslexie étant un trouble spécifique de la lecture et de l’acquisition du langage écrit, les aptitudes littéraires et cognitives de la personne affectée sont donc ralenties. La découverte d’un retard de langage peut représenter un traumatisme, surtout si votre enfant est mal accompagné dans cette épreuve. Un parent dont l’enfant est dyslexique peut soulever plusieurs inquiétudes :

Sa dyslexie est-elle insurmontable ? Va-t-elle fermer des portes à mon enfant ?

Comment mon enfant dyslexique pourra-t-il avoir une bonne intégration sociale ?

Comment apprendre l’anglais aux enfants dyslexiques ?

Quels moyens peuvent le faire progresser en anglais ?

Le bilan orthophonique est formel, il est désormais avéré que votre enfant est dyslexique. Vous voudriez pourtant qu’il ait une scolarité normale et qu’il apprenne l’anglais comme tous ses camarades. Car apprendre l’anglais de nos jours, c’est primordial pour ses choix professionnels futurs.

Pas de panique, rien n’est impossible ! Par une rééducation progressive du langage, une thérapie suivie auprès d’un professionnel de la psychologie cognitive, de nombreuses possibilités existent. Voici en quatre étapes comment apprendre l’anglais quand on est dyslexique.

Lire et écrire l’anglais avec la dyslexie : un calvaire ?

Un enfant dyslexique peut vite prendre du retard au collège et se retrouver en situation d’échec scolaire. L’enseignant manquera certainement de temps pour apporter un soutien personnalisé à l’enfant dyslexique.

Celui-ci sera la cible de moqueries de la part de ses camarades ou recevra de mauvaises notes.

En conséquence, ses années de scolarité risquent fort bien de se transformer en cauchemar.

Les troubles « dys » (dyslexie, dysgraphie, dysorthographie, dyspraxie, etc.) toucheraient 6 à 8% des enfants.

Comment surmonter son handicap cognitif pour améliorer son niveau en langue anglaise dans ces conditions ?

Apprendre l'anglais pour un dyslexique peut-il être difficile ?

La dysgraphie, ennemi de ceux qui apprennent une langue vivante.

La difficulté première pour l’enfant souffrant d’une déficience cognitive est qu’il doit apprendre une langue dont il méconnaît l’oral. Il doit transcrire les sons et les syllabes qu’il entend. C’est en passant du langage oral à l’écrit que sa dysorthographie fait des siennes : lenteur, perte d’attention, déconcentration, découragement, détresse…

Même pour une personne parfaitement lettrée, apprendre une langue est toujours une démarche contraignante : face à un nouvel alphabet, un nouveau vocabulaire et des règles de grammaire inconnues, l’apprenant sort de sa « zone de confort ».

En plus, l’enfant dyslexique dans son apprentissage de l’anglais, manque de repères phonétiques pour parer aux difficultés de différenciation auditive ou visuelle, et reconnaître les sons nouveaux et inhabituels.

En raison de la prononciation différente, l’apprentissage de la grammaire anglaise bouleverse ce qu’il avait acquis auparavant : par exemple, le « u » se transforme en « iou », le « e » en « i », et l’enfant va devoir s’habituer à lire des mots sans accents graves, circonflexes et aigus.

Par ailleurs, nombre de mots anglais ont la même sonorité pour une signification radicalement différente, ce qui peut porter à confusion pour la personne dyslexique, et ajouter à son malaise des troubles de la compréhension.

Pour ces raisons, apprendre une langue étrangère peut sembler une véritable montagne à gravir, d’autant que les niveaux en orthographe et en grammaire française étaient déjà précaires.

Pour apprendre l’anglais en situation de handicap dyslexique, recourir aux cours d’anglais particuliers et à des méthodes adaptées d’orthopédagogie peut être bénéfique. Il convient aussi d’avoir une bonne qualité d’écoute et beaucoup de patience pour ne surtout pas fragiliser le processus d’acquisition et la confiance de l’élève.

Prendre des cours d’anglais particuliers d’anglais devient alors le moyen privilégié d’apprentissage. Est-ce le seul médium ? De plus, encore faut-il adopter une méthode qui fonctionne…

Quelles méthodes pour enseigner l’anglais à un élève dyslexique ?

L’avantage du cours d’anglais particulier est d’avoir du temps pour se focaliser sur les points de blocage. Alors, le cours individuel apparaît comme un excellent moyen pour lutter contre la dyslexie.

Par le cours particulier d’anglais : être ludique, patient et à l’écoute.

Le soutien scolaire, remède contre la dyslexie pour parler l'anglais.

Quelle méthode adopter en cours d’anglais face à un dyslexique ?

La qualité première d’un bon prof de soutien scolaire est sans doute d’être à l’écoute. C’est l’élève en situation de handicap qui est susceptible de perdre patience, pas vous !

Le prof doit donc s’armer de patience et s’adapter au rythme de son élève. M

ais pour ne pas décourager son élève, il doit fournir plus d’efforts que pour un cours d’anglais traditionnel : un médium est l’apprentissage par la voie ludique.

Par exemple, le professeur d’anglais peut inventer un dialogue qui sera lu à voix haute plusieurs fois. Par un jeu de couleurs associées à des mots anglais, l’enseignant fait travailler la mémoire de l’élève dyslexique. Lorsque celui-ci quitte le cours, il a un schéma, un motif à associer à la couleur.

Pour lui apprendre l’anglais, le prof qui intervient en soutien peut faire travailler l’enfant dyslexique sur des exercices simples de reconnaissance visuelle de petits graphèmes. En les répétant, le processus de mémorisation sera plus aisé, l’objectif étant de se « faire l’oreille ».

En se dirigeant vers les structures scolaires adaptées.

Bien heureusement, les enfants atteints de troubles dyslexiques peuvent être pris en charge. Il existe diverses structures qui accompagnent les élèves, et qui leur fournissent la rééducation au langage qu’ils nécessitent. Reconnue d’intérêt général depuis 2010, l’école Fourio, localisée près de Toulouse, offre un rythme de travail adapté aux élèves, une méthode plurisensorielle (pour pallier les troubles de l’apprentissage) et un accompagnement axé sur l’entretien du lien social, de la cohésion, du dialogue et de l’échange.

Des auxiliaires de vie scolaire, des orthophonistes, des psychothérapeutes et aussi des ergothérapeutes, ont pour métier d’accompagner les personnes qui présentent ce handicap de dyslexie.

Du reste, il existe plusieurs écoles, collèges et lycées spécifiquement dédiés à l’accueil des enfants dyslexiques, par exemple l’école du Cerene.

Les outils pour faire progresser votre enfant dyslexique en anglais.

L’anglais peut aussi s’apprendre en dehors du milieu scolaire. Pour progresser dans la langue de Shakespeare, cinq petites astuces.

Savoir parler anglais quand on souffre de troubles du langage.

Dyslexie : apprendre l’anglais en dehors du milieu scolaire.

Par exemple, regarder des films anglophones en version originale est très formateur. Cela permet d’associer au son une image en temps réel, tout en lisant la version écrite du scénario.

Ensuite, lire du texte en anglais (la presse en ligne, par exemple) tout en écoutant un synthétiseur vocal en ligne.

Troisièmement, parler l’anglais en famille ou entre amis permet de réviser ses connaissances, d’apprendre l’anglais gratuitement et sans avoir l’impression de travailler.

On retiendra aussi la méthode Assimil, qui est progressive et excellente pour faire répéter les mots à l’oral.

Enfin, la reproduction d’écrits ou bien la dictée permettent de travailler l’orthographe.

La première solution fera progresser par la lecture des sous-titrages, la seconde améliorera la mémoire visuelle, la troisième et la quatrième aideront à la mémorisation auditive. Enfin, la cinquième astuce permet de s’entraîner sur la grammaire et l’orthographe par l’écriture.

L’objectif de tout apprentissage est de parvenir à maintenir un niveau de motivation et de persévérance. Pour ce faire, la personne dyslexique doit se sentir comprise par ses enseignants, ses parents et les personnes de son entourage.

La dyslexie peut handicaper la personne qui la porte jusqu’à l’âge adulte. C’est notamment l’âge où l’anglais constitue un atout majeur au sein de la société : communiquer avec des étrangers, permettre d’augmenter son salaire en travaillant dans des secteurs de pointe ouverts sur l’international, vivre des expériences de voyage inoubliables, une accumulation de savoir qui dure toute la vie.

Vous l’aurez compris les bienfaits de l’anglais pour les enfants sont nombreux !

Voyager pour apprendre l’anglais et surmonter la dyslexie.

Le voyage forme la jeunesse. Que l’on soit victime d’un handicap dyslexique ou non, il est toujours bénéfique de voyager à tous les âges de la vie.

De plus, grâce à l’incroyable explosion de l’offre touristique et à la démocratisation des modes de voyage des récentes dernières années, il est désormais aisé de partir à l’étranger.

Vous l’aurez compris, la dyslexie peut se surmonter pour apprendre l’anglais aux plus jeunes.

Partir en immersion pour perfectionner son niveau en langue anglaise est sans nul doute la démarche la plus efficace. Prendre la décision de partir vivre à l’étranger n’est pas une décision à prendre à la légère et le départ s’organise, mais c’est pour la (très) bonne cause. Pour prendre son envol, différentes possibilités dans divers pays.

  • Le programme d’études
  • Le visa vacances-travail
  • Le « Road-trip »
  • Le volontariat international
  • Le tourisme solidaire, ou humanitaire

Comment surpasser son handicap cognitif en partant vivre à l'étranger.

Partir en immersion pour surmonter la dyslexie.

De nombreux pays ouvrent le champ des possibles pour une personne dyslexique qui souhaiterait apprendre l’anglais ou perfectionner son niveau : Royaume-Uni, États-Unis, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Singapour, Inde, Hong-Kong, etc. En fait, tous les pays du Commonwealth, anciennement colonisés par l’Angleterre.

Pour apprendre l’anglais, rien de mieux que de passer un an de scolarité dans une ville anglophone. D’une part, vous suivrez des cours d’anglais tous les jours et vous serez en immersion quotidienne.

De quoi en connaître plus à votre retour que bien des gens sans handicap ! Vous pourrez peut-être même passer le TOEFL, examen qui certifie le niveau en anglais auprès des employeurs.

Si vous optez pour le programme vacances-travail, c’est encore plus simple : il faut payer un visa, une assurance, avoir moins de trente ans. Ce visa donne la possibilité de partir deux ans (un an renouvelable une fois) pour travailler, financer ses voyages et rencontrer des voyageurs de multiples nationalités. Vous parlerez anglais tous les jours : au travail, en voyage dans vos « road trips », à l’auberge.

Attention, un écueil à éviter : choisir la facilité et ne fréquenter que des voyageurs parlant sa langue maternelle.

Enfin, pour les moins de trente ans, le volontariat international et le tourisme solidaire (l’action humanitaire) attire de nombreuses personnes ayant la fibre sociale, écologique ou paramédicale.

Un bon moyen d’apprendre l’anglais avant de revenir passer vos concours d’infirmier ou d’aide-soignant(e).

D’autres préféreront participer à un chantier solidaire en étant nourri et logé chez l’habitant, en immersion permanente chez les locaux.